Depuis deux ans, Emilien Velasco veille sur les cages du CLM Handball avec talent et détermination. À l’occasion d’un entretien exclusif, le gardien revient sur les moments forts de son parcours, partage son meilleur souvenir sur le terrain et se confie sur sa récente blessure.
Q : Peux-tu nous parler de ton parcours dans le handball ?
Emilien Velasco : Bien sûr ! J’ai commencé le handball à l’âge de six ans au club de Beaune, où je suis resté jusqu’à mes 15 ans. Ensuite, j’ai intégré la section sportive à Chalon et rejoint le club de Chalon-sur-Saône, où j’ai évolué en -18 France et disputé une saison en N2. Puis, je suis parti à Lyon pour mes études, ce qui m’a conduit à jouer à Vénissieux pendant deux à trois ans, jusqu’à ce que le Covid interrompe cette période. Par la suite, j’ai pris la direction de la Lorraine pour rejoindre le BMHB (Bassin Mussipontain Handball), qui regroupe les clubs de Pont-à-Mousson et Dieulouard. Et depuis deux ans, je suis fier d’évoluer au CLM.
Q : Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre le CLM ?
Emilien Velasco : D’abord, les joueurs que je connaissais déjà, comme les frères Klonowski (Arthur et Paul). Je savais aussi que Thomas Raymond allait rejoindre l’équipe. Quant à d’autres, comme Paul Picard, Romain Pécheux, Victor Mignardot ou Marius Quiquandon, je les connaissais de nom, même si je n’avais jamais joué avec eux. Lors de mon entraînement d’essai, j’ai adoré l’ambiance. J’ai trouvé que les gars s’entraînaient sérieusement tout en gardant une super atmosphère. J’ai aussi beaucoup apprécié la mentalité de Momo, et j’ai immédiatement adhéré au projet.
Q : Quels moments marquants retiens-tu au CLM ?
Emilien Velasco : La deuxième phase de la saison dernière reste gravée dans ma mémoire. Nous avons obtenu d’excellents résultats, comme la victoire à Saint-Étienne ou le derby contre Longvic. Ce sont des moments où, collectivement, nous étions incroyables, presque inarrêtables. Il y a aussi des matchs où, malgré un mauvais départ, nous avons su renverser la situation grâce à notre force collective. Ces souvenirs témoignent de toute la richesse humaine et sportive de l’équipe.
Q : Tu as malheureusement subi une blessure cette saison. Peux-tu nous en parler ?
Emilien Velasco : Oui, c’était lors du match contre Saint-Priest, le 16 novembre dernier. J’ai effectué une parade sur un tir arrière et, en retombant, ma jambe était tendue. Mon genou est parti dans un sens tandis que le reste de ma jambe voulait partir dans l’autre. Je n’ai rien pu faire, et la blessure a été nette et sans appel : rupture des ligaments croisés.
Q : Quels sont tes souhaits pour l’avenir du CLM ?
Emilien Velasco : J’espère que le club continuera à bien se porter sur le plan sportif. L’objectif est de finir la saison avec un bon classement. Plus globalement, j’aimerais que toutes les équipes, des jeunes aux seniors, donnent le meilleur d’elles-mêmes. Et pourquoi pas, à l’avenir, viser un niveau supérieur à la N2 !
Q : Souhaites-tu adresser des remerciements ?
Emilien Velasco : Oui, absolument. D’abord à Océane, qui me suit depuis ma blessure avec beaucoup de sérieux. Son soutien est précieux et motivant. Ensuite, je remercie tout le staff : Benj (Benjamin Marmier), qui est maintenant coach, Momo (Mohamed Kiour), Baptiste, notre préparateur physique, et tous ceux qui contribuent à la réussite du club. Merci également au public, toujours nombreux à nos matchs. Et bien sûr, un grand merci à Jacky, Nano et tous les bénévoles sans qui le club ne serait pas ce qu’il est.
Je tiens aussi à saluer mes coéquipiers. Cela fait un an et demi que je m’entraîne et joue avec eux, et c’est un vrai plaisir. Je remercie également les autres seniors, toujours présents pour dépanner aux entraînements ou aux événements, toujours avec le sourire, ce qui crée une superbe ambiance.
Enfin, un coucou spécial à Marius Quiquandon (Saint-Étienne) et Valentin Molinié (Mende), qui sont partis la saison dernière. Ils nous manquent, tant sur le plan collectif que pour l’ambiance des après-matchs.
Q : Un dernier mot pour conclure ?
Emilien Velasco : Merci à tous ceux qui rendent cette aventure possible. Le handball, ce n’est pas juste un sport, c’est une vraie famille, et au CLM, je me sens vraiment chez moi.
Article: Flavien Baudement
Crédit photo: Jules Lamothe